Loi, sexe et handicap

Écrit par Droit-medical.com le . Dans la rubrique Congrès

Fauteuil« L’appréhension juridique de la sexualité des personnes handicapées », voilà quel est le thème du prochain congrès organisé par le Centre technique national d’études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations (CTNERHI).
Il se déroulera à Paris, le 22 septembre 2008 de 9 h 30 à 17 h, 236 bis rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement. Il a été mis au point par Jean-Baptiste Thierry, maître de conférences à l’université de Nancy.

Ce thème est judicieusement choisi, car selon les organisateurs « les relations sexuelles des personnes handicapées physiques, mentales ou psychiques, soulèvent de nombreux problèmes. Cette sexualité souvent cachée est généralement abordée sous l’angle psychologique, sociologique, mais peu sous l’angle juridique. Or le droit intervient pour interdire ou autoriser ces relations et en régit les conséquences, notamment en ce qui concerne la parentalité. L’accès à la condition de parents ne se pose pas dans les mêmes termes lorsque ce sont des personnes handicapées mentales qui sont concernées. Les pratiques contraceptives qui existent nécessitent d’être bien connues, car sous l’apparente banalité de certaines d’entre elles, cela ne doit pas faire oublier que le majeur protégé doit apporter son consentement. L’éventuel recours à un tiers doit être également envisagé. Les enjeux éthiques, psychologiques, éducatifs et juridiques sont ici fondamentaux. »

Tous les renseignements et les modalités d’inscription sur le site du CTNERHI.

 

Tags :, , ,

Trackback depuis votre site.


Commentaires (1)

  • artemis

    |

    Votre commentaire :
    je suis travailleuse du sexe et pour l’accès des personnes en situation de handicap, hommes et FEMMES a des services sexuels remboursés quand elles en font la demande. il m’arrive à l’heure actuelle de fournir ces services à des personnes qui ne sont plus de fait viable sur le marché des relations dites sentimentales. Que ce soit suite à un accident de vie, maladie (…) ou qui ne l’ont jamais été (tétraplégies……). Cela ne devrait pas être envisageable de n’être touché, au cours d’une vie, que par des soignant-e-s dans des rapports médicaux et je pense que priver quelqu’un de sexualité-sensualité-affection relève de la torture. Alors une fois que j’ai dit ça je suis bien emmerdée, parce que pour l’instant faute de prise en charge collective je fais payer ces patients autant que les autres, mais avec la conscience que ça doit bouger, ce n’est plus envisageable comme ça. L’accès à la sexualité fait partie de la dignité humaine.

    Répondre


Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.