Nouveau code de déontologie des masseurs kinésithérapeutes
Le décret no 2008-1135 du 3 novembre 2008 portant code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes a été publié au Journal officiel du 5 novembre 2008. C’est une première pour cette profession.
Les différents articles qui le composent sont repris au code de la santé publique (art. R 4321-51 à R 4321-145). Ce code couvre les devoirs généraux des masseurs-kinésithérapeutes ; les devoirs envers les patients ; les devoirs entre confrères et membres des autres professions de santé ; l’exercice de la profession. Sur ce dernier point, il fait la part des choses entre les règles communes à tous les modes d’exercice, ceux propres à l’exercice libéral ou à d’autres formes d’exercices.
L’ordre des masseurs-kinésithérapeutes est, bien entendu, chargé de veiller au respect de ces dispositions. Les infractions à ces dispositions relèvent de la juridiction disciplinaire de l’ordre.
À la lecture de ce code, on peut se poser une question : le masseur-kinésithérapeute est-il encore amené à travailler sur prescription médicale ? D’ailleurs, le médecin a-t-il encore une quelconque utilité dans le nouveau système de santé qui se dessine ?
Tags :code, déontologie, exercice, kinésithérapeute, masseur, patient, rapports, règles
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Commentaires (4)
jyga
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Le médecin est et sera toujours indispensable au niveau du diagnostic médical (de quel mal souffre le patient) : « un kiné ne sait pas comment s’y prendre pour soigner une lombalgie (ou une douleur lombaire) mais sait soigner un dérangement intervertébral, une arthrose inter-apophysaire, une hernie discale, une fatigue musculaire simple…
Il est vrai que les kinésithérapeutes ou physiothérapeutes sont aujourd’hui à même de définir la nécessité ou non de leur intervention après un bilan kiné complet et de choisir leurs traitements (modalité, durée, contenu).
Par ailleurs les médecins seront inévitablement amenés à se demander si tous les syndromes somatiques fonctionnels représentant 15 à 50% de l’activité des généralistes M. Rabhi, K. Ennibi, J. Chaari, F. Toloune. Les syndromes somatiques fonctionnels. La Revue de Médecine Interne. Volume 31, Issue 1, Pages 1-86 (January 2010). Pages 17-22) nécessitent une consultation médicale et demander aux kinés comment et dans quelle mesure ils peuvent faciliter la juste orientation de ces patients.
Le temps des Mandarins est fini. Le temps des médecins détenteurs du pouvoir absolu sur le soin et des paramédicaux à leurs ordres exclusif s’achève. Le temps du partenariat intelligent et à coût maîtrisé s’ouvre.
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Jean Hunteani
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Le Code d’éthique et règles de conduite peut fournir des conseils, mais ne peut pas offrir des résolutions définitives à toutes les questions et dilemmes éthiques qui pourraient survenir durant la pratique professionnelle. L’application de ces comportements, qui sont fondées sur des obligations éthiques, protège les clients, la société de services et maintient les principes de la profession.
Les différences d’opinion quant à ce qui constitue un comportement éthique sont inévitables. Ces différences doivent être respectées autant que possible.
– Jean Hunteani
Resume the Respect for Others
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Franck
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Merci pour ce site très enrichissant : bonne continuation …
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moonfleet
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Bonjour,
Je voudrais vous soumettre une question car je m’inquiète pour une amie qui est psychologiquement très fragile et qui suit une psychanalyse analytique. (Elle a été abusée sexuellement plusieurs fois dans son enfance pas son beau-père… ). Pendant ces séances de kiné, son kiné ,bien qu’il connaisse son très lourd passé entretient des relations sexuelles avec cette femme pendant les séances de kiné et en, dehors, c’est un homme marié et il lui a dit qu’il avait eu d’autres relations sexuelles durant sa carrière avec ses patientes. Nous voyons notre amie dans une grande détresse, ayant fait sans aucun doute un sèrieux transfert sur cet homme se disant aussi « sophrologue »!.Elle parle de suicide. Je considère personnellement que c’est un abus de faiblesse . Il y a t’il dans votre profession, un code déontologique sur cette question, ces situations là? Il y a t’il des possibilité de rappel à la déontologie de votre part à l’encontre de professionnel qui nous semble être un dérive inacceptable pouvant avoir des conséquences très graves et qui peut s’apparenter à un acte criminel.Cette femme est dans l’impossibilité totale de porter plainte actuellement, revivant des scène de sa vie ou la culpabilité tient une grande place. Je souhaite recevoir une réponse dès plus rapide étant l’urgence de sa santé avant de contacter la police.Si nous nous n’intervenons pas, nous considérons qu’il y a non assistance à personne en danger
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