Deux échecs en PACES et adieu l’internat de médecine en France

Écrit par Droit-medical.com le . Dans la rubrique Evolution

ValiseJusqu’à l’été 2011, les candidats qui avaient échoué à deux reprises à la fin de la première année commune des études de santé (PACES), mais qui voulaient à tout prix devenir médecins prenaient l’avion pour faire les deux premiers cycles des études de médecine en Roumanie ou en Croatie avant de revenir passer l’épreuve classante nationale (ECN) afin de réaliser leur troisième cycle (l’internat) et d’obtenir leur diplôme de spécialité dans l’Hexagone. Forts d’une formation médicale de base d’au moins six années ou de 5 500 heures d’enseignement théorique et pratique dispensées dans une université ou sous la surveillance d’une université ayant ouvert une filière francophone à cet effet, rien n’interdisait jusque-là à ces étudiants opiniâtres de s’inscrire à l’examen venu se substituer, il y a quelques années, au concours de l’internat, comme le prévoit l’article 24 de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil de l’Europe du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles. Il n’en est plus de même depuis la parution au Journal Officiel, le 12 août 2011, du décret no 2011-954 du 10 août 2011 modifiant certaines dispositions relatives au troisième cycle des études médicales. Désormais, « nul ne peut se présenter aux épreuves donnant accès au troisième cycle des études médicales s’il a épuisé les possibilités d’être admis à suivre des études médicales en France […] et à les poursuivre en application de la réglementation relative aux premier et deuxième cycles des études médicales ».

Sachant que « nul ne peut être autorisé à prendre plus de deux inscriptions en première année des études de santé, sauf dérogation accordée par le président de l’université sur proposition du ou des directeurs des unités de formation et de recherche de santé concernés », les candidats n’ayant pas réussi à deux reprises (exceptionnellement trois) à figurer en rang utile sur la liste de classement correspondant à la filière médicale à la fin de la PACES, malgré l’augmentation régulière du numerus clausus, ne sont plus autorisés à se présenter à l’ECN. Il en est de même pour les étudiants ayant justifié notamment de certains grades, titres ou diplômes, leur permettant d’accéder directement en deuxième ou troisième année de médecine, mais ayant vu leur dossier refusé (art. L 631-1 du code de l’éducation).

Ces mesures étant entrées en vigueur au lendemain de leur publication au Journal Officiel, les étudiants qui ont fait le choix, ces cinq dernières années, de partir à l’étranger pour faire leurs études de médecine se voient maintenant obligés de finir leur cursus ailleurs qu’en France. Plus question de revenir à la fin de la sixième année réintégrer la filière française et d’obtenir leur doctorat de médecine et leur diplôme de spécialité dans une université hexagonale. Ils devront continuer leurs études dans le pays où ils ont entamé leur formation ou refaire leurs valises pour aller la terminer dans une autre contrée, comme le Québec par exemple. Par contre, une fois leur diplôme de médecin obtenu, rien ne les empêche de faire jouer les équivalences pour qu’il soit reconnu en France où ils pourront alors exercer. Au lieu d’avoir fait une partie de leurs études à l’étranger et leur spécialité en France avant d’y exercer, ces étudiants auront fait tout leur cursus à l’étranger avant de revenir pour visser leur plaque. Si ces mesures compliquent la tâche de ces étudiants, elles ne leur interdisent en rien de devenir, au final, médecins en France.

Les filières francophones basées en Roumanie ou en Croatie vont-elles souffrir de ces nouvelles mesures ? Pas vraiment… Outre le fait que des bacheliers français choisissent de partir se former directement à l’étranger, sans jamais avoir fréquenté les bancs de la PACES, ces filières verront arriver plus d’étudiants n’ayant échoué qu’une fois à cette première année. Il est aussi probable qu’elles s’organiseront afin de proposer un troisième cycle francophone aux étudiants pouvant y mettre le prix.

La France n’est pas la seule concernée par ces filières permettant de faire une partie ou la totalité de ses études de médecine à l’étranger. La Slovaquie offre, par exemple, la possibilité à des étudiants grecs ou suédois de finaliser leur cursus à Bratislava. Voilà qui n’est pas fait pour simplifier les réflexions menées actuellement par les instances européennes pour faire évoluer la reconnaissance des diplômes des filières santé au sein de l’Union, une évolution qui pourrait elle aussi venir bouleverser l’avenir des étudiants en médecine ayant choisi de faire leurs études dans un pays et d’exercer dans un autre.

Les choses ont évolué :

Études de médecine à l’étranger : les restrictions pour passer l’ECN annulées

Les étudiants ayant échoué deux fois en première année commune des études de santé à faire médecine et allant effectuer les deux premiers cycles de ces études à l’étranger peuvent à nouveau se présenter à l’épreuve classante nationale afin de réaliser leur troisième cycle de médecine en France.

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Commentaires (22)

  • med_ro

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    cela est-t-il rétroactif pour ceux qui ont déjà entamé l cursus en roumanie? je pensais que ça ne concernerait que ceux qui ont épuisé leurs chances en 2012

    De toute façon il est déjà possible de faire son 3em cycle en Roumanie je crois que ça coute 7000e l’année et on peut choisir sa spé, alors finalement il nous reste plus qu’à faire ça.

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  • med_ro

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    article 3 : « Les dispositions du 2° du I de l’article 1er s’appliquent aux étudiants ayant épuisé à l’issue de l’année universitaire 2011-2012 les possibilités d’être admis à suivre des études médicales en France en application des I et II de l’article L. 631-1 du code de l’éducation et à les poursuivre en application de la réglementation relative aux premier et deuxième cycles des études médicales. »

    ça devrait etre bon encore pour ceux qui sont dans le cursus! ouf

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  • Droit-medical.com

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    Il y a une autre interprétation à cet article 3 : elle ne s’applique qu’aux étudiants voulant s’inscrire à l’ECN à partir de l’année universitaire 2012-2013, mais elle concerne bien tous les étudiants ayant épuisé les possibilités d’être admis à suivre des études médicales en France en application des I et II de l’article L. 631-1 du code de l’éducation et à les poursuivre en application de la réglementation relative aux premier et deuxième cycles des études médicales, peu importe quand.

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  • Joshua

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    Le francais faisant des études à l´étranger est un ennemi du point de vue francais … on se plaint du manque de médecin en france …. mais on fait tout pour que des médecins francais formés à l´étranger ne puisse pas exercer en france … interessant !

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  • Joshua

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    L´allemagne , l´angleterre , la suisse , la belgique ne sont pas loin … Pourquoi penser au Quebec … et pourquoi pas les Etats Unis par dessus le marché ou la chine …

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  • D1

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    Joshua , le quebec ne reconnait que les diplomes français ,les usa , l’angleterre , faut un niveau d’anglais et pour les usa , valider tous les examens d’état ..
    je ne pense pas que ces étudiants expatriés , parceque justement incapables d’étudier en anglais ou en france , soient interessés par autre chose que la france.. ça se saurait
    Comme pour les usa ou le quebec , il faudrait qu’on puisse se protéger d’eux aussi , les diplômés roumains oui , mais les diplômes achetés ,non merci , on parle de vies humaines

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  • DocLondon

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    @D1: l’angleterre reconnait fort bien les diplomes européenns ou francais. Je viens d’obtenir mon equivalence à Londres il y a 3 jours et peux exercer sans problème. C’est juste de la formalité.
    Pour le canada, il y a equivalence depuis 2 ans environ pour les diplomes (quebec uniquement). La seule chose c’est de faire un stage de 6 mois aux urgences afin que le système canadien te teste (ils sont pragmatiques, il ne veulent que des personnes de bon niveau). Une fois ton stage ok, t’es autorisé à exercer. Attention, ils t’envoient dans les desserts … Pas d’equivalence pour le canada anglophone pour le moment (il y a fuite des medecins quebequois car ils sont mieux payés hors du quebec)

    La discrimination anti-francais du législateur va donner de sacrés opportunités d’émigration aux candidats qui ont le courage de s’expatrier. Notre législateur a un jugement à courte vue, il selectionne du spécialiste étranger en stérilisant le spécialiste Francais 🙂 Je ne suis pas sur que ca soit un bon calcul a long terme.

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    • mariloo

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      Bonjour DocLondon
      Je suis en 4ème année medecine Hongrie – Je suis bilingue francais anglais et souhaiterai obtenir plus d’informations sur la possibilité d’effectuer mon internat en Angleterre – Pouvons nous correspondre en privé ? Merci

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  • titounette

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    Bonjour!
    Que deviennent les étudiants ayant bénéficié de la passerelle vers PCEM2 ou DCEM1 en ayant échoué 2 fois au concours de PCEM1 (je parle la version de l’ancien concours où l’on ne présentait que le concours de médecine) ? Ces étudiants ne vont tout de même pas être bloqués en plein milieu de leurs études ?

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  • Cyrille

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    Ce que dit l’article 3 de Décret n° 2011-954 du 10 août 2011 modifiant certaines dispositions relatives au troisième cycle des études médicales c’est :
    « Nul ne peut se présenter aux épreuves donnant accès au troisième cycle des études médicales s’il a épuisé les possibilités d’être admis à suivre des études médicales en France en application des I et II de l’article L. 631-1 du code de l’éducation et à les poursuivre en application de la réglementation relative aux premier et deuxième cycles des études médicales  »
    Or le II de l’article L. 631-1 du code de l’éducation fait référence aux passerelles :
    « II. – 1. Des candidats, justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes, peuvent être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme. »

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  • Droit-medical.com

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    @ Titounette
    Il est écrit dans l’article « Il en est de même pour les étudiants ayant justifié notamment de certains grades, titres ou diplômes, leur permettant d’accéder directement en deuxième ou troisième année de médecine, mais ayant vu leur dossier refusé (art. L 631-1 du code de l’éducation). »
    Vous évoquez le cas des étudiants dont le dossier a été accepté. Ils ne sont donc pas concernés.

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  • Joshua

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    @D1 : – Je vous rappelle que le quebec a été mentionné dans l´article  » Ils devront continuer leurs études dans le pays où ils ont entamé leur formation ou refaire leurs valises pour aller la terminer dans une autre contrée, comme le Québec par exemple. » … Donc si vous avez des réclamations à faire quand sur ce sujet , ne me le dites pas , adressez vous aux auteurs de l´article !!!
    – Quand à  » on parle de vies humaines  » … Avez vous des preuves que des vies humaines sont vraiment menacées … les étudiants de cette école ainsi que leur formateur seraient en droit sur ce point de parler de difamation …

    – Et enfin  » je ne pense pas que ces étudiants expatriés , parceque justement incapables d’étudier en anglais ou en france , soient interessés par autre chose que la france.. ça se saurait  » … je suis ravi de connaitre un télépathe … c´est la premiére fois de ma vie que j´en lis un …

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  • Didier Vaillant

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    Bonjour,
    Je souhaiterais savoir si les étudiants français ayant échoué deux fois au concours de fin de 1ère année de médecine [u]avant[/u] la date de modification du décret nº 2011-954 le 10 août 2011 et qui ont recommencé un cycle médical à l’étranger dans l’UE (Belgique, Allemagne, Roumanie,…) pourront se présenter aux épreuves de l’ECN au terme de leurs 6 années d’études médicales.

    Autrement formulé [b]cette modification de décret a-t-elle un effet rétro actif[/b] touchant les étudiants ayant échoué 2 fois au concours avant le 10 Août 2011 ou bien ne concerne-t-elle que les étudiants qui épuiseront leurs possibilités d’être admis à suivre des études médicales à partir de l’année universitaire 2011-2012 ?
    Dernière formulation : un étudiant ayant échoué deux fois au concours de 1ère année avant le 10 Août 2011 peut-il débuter un cycle d’études médicales hors de France mais dans l’union européenne et envisager de se présenter à l’ECN dans 6 ans?

    Avec mes remerciements anticipés

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  • Léa

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    « Jusqu’à l’été 2011″ …
    Un décret publié APRES les inscriptions universitaires pour l’année 2011-2012! Les doublants déjà inscrits se sont fait piéger : auraient-ils fait ce choix sachant qu’ils risquaient de se fermer définitivement les portes de l’ECN?
    Bien évidemment aucune publicité faite à la rentrée universitaire pour permettre à tous les étudiants de faire un choix en toute connaissance de cause et le cas échéant de se désinscrire.
    Le temps de comprendre, les dates limites de désinscription étaient dépassées.
    (sans compter qu’étonnamment dans certaines facultés le délai par rapport à l’année dernière à été réduit de presque 2 semaines par rapport à la rentrée)
    C’est bien connu, mi-août, les doublants en médecine on leurs yeux rivés sur le journal officiel, on sait jamais… et pas sur leurs bouquins … surtout qu’à 19 ans, on est très au fait de tout cet attirail législatif, surtout si papa maman n’est pas cadre sup ou médecin bien informé par le réseau!
    Alors, je ne sais pas, peut être fallait-il ce décret… mais comme ça ? En plein mois d’août? Après les inscriptions? Sans prendre la peine d’informer? d’expliquer?
    Bon sang, ces gens ont affaire à des tous jeunes gamins, tout juste majeurs et dont les parents n’ont pas tous les connaissances pour les aider à comprendre les perversions des systèmes législatifs.
    L’équité aurait voulu que ce décret ne s’applique qu’à partir de l’année 2012-2013, avec des étudiants qui entament seulement une première année après la publication du décret et pas avec ceux qui avaient déjà entamé le cursus!
    En plus, autant je peux comprendre que le gouvernement limite à 2 le nombre d’inscription en première année de médecine, on ne peux bien sur pas remplir les bancs encore et encore.
    Mais pourquoi limiter à 2 le nombre de fois ou l’on peut présenter le concours?
    On a pas tous les clefs pour le réussir à 19 ans, on découvre en passant le concours ce qui est attendu …
    Et alors, on a plus le droit de travailler seul?
    De se donner le temps et les moyens de réussir?
    De se donner le temps d’apprendre ce que notre milieu social ne nous a pas forcément appris pour réussir un concours sélectif avec le droit à un seul échec?
    Je trouve pour ma part particulièrement scandaleux de lire dans un texte validé par des autorités d’un pays démocratique les mots  » épuisé .. les possibilités d’être admis à suivre des études … en France  »
    Il va falloir travailler jusqu’à 65 ans .. voir plus.
    Changer de profession, sans aucun doute tout au long de la vie professionnelle,
    mais à 19 ans, vous avez épuisé les possibilités de suivre des études …
    de prétendre exercer le métier que vous souhaitez …
    Pourquoi?
    Tous les concours doivent pouvoir être présentés sans limitation du nombre d’essais, TOUS.
    A défaut la sélection ne se fait pas par les connaissances acquises pour le réussir, mais par le temps donné pour acquérir ces connaissances et donc essentiellement par le milieu social d’origine ( cf la surreprésentation des enfants de cadres sup et de fils/fille de médecins parmi les lauréats médecine).
    Pour moi, le décret d’août 2011 est une bonne réponse aux exigences de certains lobbing,qui s’affolent de voir les barrières d’accès à des professions prestigieuses/lucratives contournées ( cf à nouveau la surreprésentation ect ect…. les barrières sont rudement efficaces!)
    Il n’est certainement pas une bonne réponse au besoin collectif d’éducation et de promotion sociale.

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  • jonathanco13

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    Je suis complètement d’accord avec léa !
    Moi, je me suis fait complètement avoir par le système ! J’ai passé ma première p1 l’année dernière à la fin de laquelle j’ai essayé de m’inscrire en roumanie … J’ai raté mon inscription car je m’y suis pris trop tard ….
    Jusque là, ce décret, personne n’y était au courant ! Alors, je me suis dit que j’allais m’inscire à nouveau au concours de PACES, je n’avais rien à perdre, sauf que j’aurais pas dentaire du fait de mon classement aux partiels et j’apprends que l’ECN n’est plus accessible, ce qui veut dire que faire médecine générale est désormais presqu’impossible tandis que la spécialité orthodontie en médecine-dentaire est désormais inaccessible en France..

    Enfin, bref, on s’est fait avoir bien bien.

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  • thomas

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    tout le monde voie ce qu’il se passe en roumanie , pas un qui ne revient , aucun échec (des abandons peut etre? et encore)

    donc essentiellement par le milieu social d’origine ( cf la surreprésentation des enfants de cadres sup et de fils/fille de médecins parmi les lauréats médecine).

    genre fils/fille à papa de ton genre?… car tu vas pas nous faire croire que si tu te paies des années à cluj à 12-15000€ tes papa-maman on rechigné pour t’offrir une écurie pendant les 2 P1 que tu as lamentablement échoué?
    C’est assez pénible de vous lire , à tous les détours du net , à geindre , alors que la seule mesure juste serait que vous ne puissiez plus accéder à la formation médicale où que ce soit en europe , il y a suffisamment de candidats doués pour qu’on ne s’encombre pas de ceux en échec… sans compter le risque aux patients lorsqu’on constitue des promos d’ex P1 ratés … statistiquement ça fera jamais le poids vs une promo de P1 qui a réussi .. c’est tellement évident

    Répondre

  • stéphanye

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    Quel mépris dans vos lignes ! On se sent supérieur parce que l’on a passé l’écueil de la 1ere année ? Personnellement, j’ignorais que les étudiants en médecine ayant eu le concours et les médecins étaient des êtres supérieurs. Il me semble que l’on trouve des nuls dans cette profession comme dans toute profession, des nuls qui ont pourtant eu le concours … Il faut bien une épreuve pour départager les prétendants aux études de médecine, mais d’ici à prétendre qu’il y a les doués et les ratés …. Avoir le concours n’implique pas une intelligence supérieure, notamment parce qu’en 1ére année il s’agit essentiellement d’apprendre par coeur et d’avoir une grande puissance de travail, on peut réussir le concours sans forcément posséder une logique à toute épreuve, idem pour l’analyse, le sens critique, ce qui pour un future médecin parait …problématique. J’ai oublié une autre qualité (parmi beaucoup d’autres) qui me semble nécessaire pour un médecin : se montrer humain et vos remarques semblent bien dures.
    Un peu de tolérance serait la bienvenue et effectivement quand on a 18 ans même si l’on tente le concours on n’a pas forcément que ça en tête, tout le monde n’a pas la même maturité, ni le même entourage. Alors oui c’est certainement difficile de se retrouver à 19 ans avec aucun espoir de réaliser son rêve.
    Vous me paraissez très sûr de vous, ouvrez donc un peu les yeux, cherchez autour de vous, vous trouverez certainement des collègues auxquels vous n’aimeriez pas confier votre vie, ces mêmes collègues « doués » qui ont eu le concours. Moi j’en connais que je tiens à la limite de la stupidité, si si, une logique minimaliste, une aptitude à raisonner qui fait peur … ça existe. Et parmi les « ratés » certains font par la suite des études qui n’ont rien à envier à médecine.

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  • A nos nids mouse

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    Bonjour,

    Ayant été inscrite 2 fois en PACES (2ème fois cette année), une amie voulait savoir, SI elle abandonne maintenant (sans finir la 2ème année), elle est quand même comptée comme 2 fois inscrite, et donc interdite d’ECN, si l’envie lui reprenait de faire médecine en utilisant les passerelles proposées???

    Je trouve ça dommage quand même de n’être « mis » au courant, qu’une fois être déjà lancé dedans 🙁 … Le système est de pire en pire.

    Cordialement.

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  • globulebleu

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    Le concours de première année de médecine devrait inclure des critères de sélection sur la valeur humaine, l’aptitude à la compassion, la capacité à comprendre son prochain et à lui expliquer la pathologie avec des mots simples, le souci de refuser le diktat des firmes pharmaceutiques ou des Caisses. Trop de têtes bien faites sortent de la fac de médecine. Recrutons des jeunes gens capables d’humanité, ce qui permettra de les recruter dans tous les milieux sociaux. Des règles énoncées clairement à l’inscription en première année avec engagement à exercer pendant cinq ans dans un désert médical ou un quartier difficile, devraient faire fuir ceux qui concourent pour des motivations qui n’ont rien à voir avec le métier. L’indiscutable compétence du jeune médecin va s’étoffer avec l’exercice sur le terrain; rien ne prouve qu’une bête de concours sera un bon médecin, je veux dire un médecin bon.
    Un médecin de campagne Thése 1984 / fac de Reims

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  • mariloo

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    Bonjour
    Peux t-on passer l’ECN sans refaire la PACES si on est français, que l’on a un diplome de médecine de l’UE et qu’il l’on n’a pas échoué 2 fois à la PCEM1 ?
    Merci de vos réponses

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    • Droit-medical.com

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      En effet, une partie du décret a été annulée par le Conseil d’État et une note d’information a été ajoutée en bas de l’article afin de le mettre à jour.

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