Articles tagués ‘médical’

Joyeux Noël et bonne année 2009

Écrit par Droit-medical.com le . Dans la rubrique Evolution

 
 
 
Toute la rédaction de Droit-medical.com vous souhaite un joyeux Noël et vous présente ses meilleurs voeux pour l’année 2009
 
Retour de nos informations quotidiennes sur le droit médical et le droit de la santé le 12 janvier 2009
 
À bientôt
 
 
 Repos de l'équipe
Un repos bien mérité
 
 
 
 
 

Droit médical et droit de la santé : réflexions et définitions

Écrit par Bertrand Hue le . Dans la rubrique Le fond

La législation ne définit pas officiellement les notions de droit médical et de droit de la santé en France. Pour les auteurs qui s’intéressent à la question, ces disciplines ne sont même pas reconnues comme des spécialités propres. Couvrant de très nombreux domaines de la santé comme du droit, en donner une définition n’est pas chose aisée. Les progrès constants de la médecine, l’apparition de nouvelles techniques de communication, de diagnostic et de soins, ainsi que la parution quasi journalière de nouveaux textes réglementaires ne permettent pas de se contenter d’une description figée. L’internet permet de faire évoluer tout cela.

Qui écrit les articles médicaux ?

Écrit par Droit-medical.com le . Dans la rubrique Evolution

Qui écrit ?Y a-t-il des nègres qui écrivent des articles scientifiques pour les leaders d’opinion du monde médical ?

C’est que l’on peut penser à la lecture de l’article intitulé « Le “ghostwriting” ou l’écriture en sous-main des articles mécicaux » sur le site Formindep.
Le « ghostwritting » consiste pour un auteur à ne pas apparaître parmi les signataires d’un article alors qu’il a participé de façon majeure à l’étude à l’origine de la publication. Il va laisser sa place. Et cette place ne va pas rester vacante…
Les publications sont un élément important pour la carrière d’un chercheur et il peut être tentant de se contenter de signer un article « tout fait ». Cette situation est d’autant plus ennuyeuse qu’il arrive régulièrement que l’auteur « officiel » n’ait même pas accès aux données des études dont les résultats sont donnés dans la publication. Il n’est donc pas capable d’apprécier la qualité du travail qu’il cautionne.

Ce phénomène touche des revues de référence et permet ainsi à l’industrie pharmaceutique d’influencer les recommandations de bonne pratique. En influençant les lectures des experts, elle va aussi indirectement agir sur la justice.

Nos informations sur le sujet nous laissent penser que cette pratique ne touche pas seulement les revues internationales et les articles « papier ». Elle concerne aussi les revues gratuites nationales, pseudo scientifiques, ayant des intérêts commerciaux avec les laboratoires et les fabricants de matériel. Les communications orales sont aussi concernées sous la forme, par exemple, d’un diaporama fourni par le laboratoire sans qu’aucune déclaration d’intérêts ne soit faite.

L’éthique est l’une des bases de la médecine. Elle cède parfois la place à l’amitié pour un représentant d’un laboratoire, à la facilité de n’avoir qu’à cautionner les résultats d’une étude réalisée par d’autres ou à la cupidité… Il est du devoir de tous de lutter contre ce type de pratiques.