Un tiers des médecins allemands favorable au suicide assisté

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Les médecins et le suicide assistéLe journal Spiegel online a publié les résultats d’une enquête intitulée Ein Drittel deutscher Ärzte befürwortet Sterbehilfe, ce qui peut se traduire littéralement par « Un tiers des médecins allemands appuie l’aide à la mort ».

Aider activement un patient à mourir est puni par la loi en Allemagne. Pourtant, beaucoup de médecins souhaitent pouvoir aider les patients à mettre un terme à leur vie lorsqu’ils souffrent d’un mal incurable et qu’ils le demandent, comme le montre une étude réalisée pour le journal Spiegel.

L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population médicale confrontée à cette question. 483 médecins (médecins traitants, internistes, oncologues, anesthésistes, médecins en soins palliatifs) ont répondu aux questions de l’institut de sondage TNS Healthcare. Les résultats ont ensuite été anonymisés.

35 % de ces médecins sont favorables à un règlement qui leur permettrait d’aider les patients, atteints d’une maladie incurable à un stade avancé, avec le suicide. 16,4 % sont même prêts à prendre une part active dans ce geste. 3,3 % des praticiens reconnaissent avoir déjà aidé plusieurs patients à se suicider, ce chiffre atteint 4,4 % chez les médecins de famille. Selon des projections, c’est près de 3000 médecins qui ont violé l’éthique institutionnelle.
La moitié des médecins (44,5 %) souhaiterait, s’ils étaient eux-mêmes atteints d’une maladie incurable, qu’un de leurs confrères puisse les aider passivement à se suicider, en leur fournissant les médicaments, par exemple. Presque un tiers des praticiens (31,5 %) demande même à ce que ce confrère puisse agir à leur place. La différence entre ce comportement actif ou passif du confrère est importante, car la loi allemande ne punit pas une personne qui aide un patient à accomplir son geste seul ; par contre, elle sanctionne ceux qui se substituent au patient, même à sa demande, pour réaliser l’irréparable.

Le retour des médecins méditerranéens

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Les médecins du sud quittent leur paysEuromed – conférence euro-méditerranéenne pour la santé – s’est déroulé au Caire les 16 et 17 novembre 2008. Il s’agit là d’un corollaire à l’Union pour la Méditerranée mise récemment en place par le président Nicolas Sarkozy. Le Quotidien du médecin du 24 novembre 2008 a consacré un dossier, intitulé « L’Europe s’engage à ne plus « piller » les médecins du Sud », à cet événement. Roselyne Bachelot, ministre de la santé de la France, a participé à cette grand-messe et en a appelé à la responsabilité du nord en matière de recrutements médicaux.

« Les participants ont admis que la migration des professionnels de la santé était une réalité qui avait des effets positifs et négatifs. Cependant, ils ont noté que les systèmes de santé étaient affaiblis par le manque croissant de professionnels de la santé dans les pays d’émigration. Ils se sont engagés à étudier différentes solutions aussi bien au niveau national qu’au niveau régional afin de créer des conditions pour pouvoir former plus de personnel dans le secteur de la santé. » La déclaration de cette seconde conférence interministérielle sur la santé reste très pudique sur le sujet et exprime en termes choisis les problèmes mis en exergue dans le Quotidien du médecin.

À part l’Égypte qui forme plus de médecins qu’elle n’en a besoin, les pays du sud du bassin méditerranéen manquent de praticiens, car ils ne réussissent pas à les retenir face aux sirènes des gains potentiels liés à l’activité médicale dans les pays du nord. Cela est facilement compréhensible, car même dans le pays le mieux loti, le salaire moyen d’un médecin égyptien, revalorisé ces dernières années, atteint 40 à 240 euros par mois. Cette situation créait des situations surprenantes, comme celle que rappelle Roselyne Bachelot : « il y a aujourd’hui plus de médecins béninois exerçant en France qu’au Bénin ! » La ministre de la santé estime que « les médecins français se sentent concernés par l’accès aux soins de nos concitoyens, mais aussi par celui des populations les plus en difficulté de la planète ». Cela signifie-t-il de nouvelles mesures législatives en perspective ?

Actuellement, c’est plus de 10 000 médecins à diplôme étranger qui exercent dans le système de soins français, pour la plupart à l’hôpital et d’autres ont saisi la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) suite à des dysfonctionnements dans la procédure d’autorisation d’exercice, afin de pouvoir venir les rangs de ces praticiens. Paradoxalement, la directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) vient de se déplacer à une réunion de la Fédération des praticiens de santé, représentant les médecins diplômés hors de France, pour leur expliquer en quoi la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » allait les aider à exercer au sein de l’Hexagone. Le statut contractuel prévu par le texte sera ouvert, par exemple, à des praticiens qui ne veulent pas passer le concours. La loi prévoit aussi la suppression de l’épreuve de vérification de la langue française pour obtenir une autorisation d’exercice. Des mesures responsables pour favoriser, sans doute, le retour des médecins dans les pays du sud… 

L’exemple du système de santé anglais

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Patiente âgéeLe système de santé anglais est devenu le modèle à la mode et les relations entre le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » sont évidents comme l’article « L’avenir de médecine française : mode d’emploi » le montre.

Il faut savoir rester critique à l’égard des médias, mais cela ne veut pas dire qu’il faille les ignorer et c’est avec intérêt que l’on regardera le reportage, intitulé « La grande misère du système de soins britannique« , diffusé le 25 octobre au soir au journal de 20 heures de TF1 présenté par Claire Chazal. Si l’on en croit ce reportage, les médicaments qui ne prolongent la vie que de quelques mois, en fonction des régions, ne sont pas pris en charge par le système de protection sociale. C’est ce que l’on appelle le prix de la vie. Que faut-il en penser ?

Pour le journal The Independent, « the price of life » (le prix de la vie, NDLR) est fixé à 20 000 livres sterling, soit environ 25 000 euros. C’est le National institute for clinical excellence (Nice) qui fixe les prix de ce que le National health system (NHS) prend en charge. N’est-ce pas de la fiction ?

Pour Sky News, tout cela semble bien sérieux. Selon ce média, le NHS éviterait que les personnes âgées bénéficient de traitements ou d’examens permettant de prolonger la vie.

Faut-il s’étonner que nos voisins britanniques soient de plus en plus nombreux à traverser la Manche pour jouir d’une retraite paisible et pour bénéficier de la prise en charge de notre Sécurité sociale ? Ne leur dites pas que nous cherchons à prendre exemple sur leur système de santé, ils s’enfuiraient, faisant chuter brutalement le marché de l’immobilier rural. La France n’a vraiment pas besoin de cela…

Les vrais chiffres de la responsabilité médicale ?

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De l'argentIl est toujours gênant de se dire que les seuls chiffres qui filtrent chaque année sur les sinistres en responsabilité civile professionnelle médicale proviennent des assureurs. C’est d’autant plus ennuyeux qu’après avoir dit pendant des années que l’augmentation des primes était due à une explosion du nombre des sinistres, les assureurs ont fini par reconnaître, face à des études comme celle du Conseil de la concurrence 1, qu’il y avait eu un malentendu et que ce n’était pas le nombre de sinistres qui avait augmenté, mais le coût des indemnisations. Ces chiffres étant encore plus difficiles à recouper pour le grand public que le nombre des sinistres, il n’y a aucun moyen pour le commun des assurés de vérifier ces affirmations. Ces derniers doivent se contenter de voir le montant de leurs primes augmenter chaque année un peu plus, sans pouvoir répercuter ces surprimes sur le prix de leurs consultations…

Et si l’on en croit les chiffres qu’annonce la SHAM cette année dans son « Panorama du risque médical » 2007, repris le 24 octobre 2008 sur le site du journal « Les Echos », les primes devraient continuer à s’envoler, tout du moins pour les hôpitaux. La SHAM est le premier assureur en responsabilité civile médicale (RCM) en France des établissements de santé et elle « a recensé 12.752 réclamations en 2007 dans les 955 établissements qu’elle assure en RCM. Les 40 % de préjudices corporels représentent, sans surprise, 98 % du coût, évalué au global à quelque 198,5 millions d’euros. L’obstétrique est à l’origine de 4 % des 4.503 réclamations liées à des accidents corporels ayant une cause médicale. Mais cette discipline représente 10 % des 427 décisions administratives et judiciaires ayant retenu une responsabilité et surtout 36 % des 71,6 millions d’euros que cela a coûté à la SHAM ».

L’image associée à l’article est intéressante. Elle montre la courbe de l’indice de fréquence des réclamations qui confirme que ce chiffre a diminué entre juin 2004 et décembre 2006. Selon l’assureur, le coût total des réclamations serait passé de 100 millions d’euros en 2004 aux 198,5 millions de 2008. Il convient néanmoins d’attendre la mise en ligne du « Panorama du risque médical », car rien ne vaut une analyse directe de ce type de documents.

 


1Décision n° 06-D-34 du 9 novembre 2006 relative à des saisines concernant le domaine de l’assurance de la responsabilité civile médicale.

 

Immobilisme hospitalier ?

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SoinsLes Français ont appris à se méfier des sondages, même s’ils en sont friands. Les périodiques l’ont bien compris et il n’y a pas un week-end sans que « Le Journal du dimanche » ne publie ce type d’enquêtes. Le sondage de ce dimanche 12 octobre 2008 a pour thème « Les Français et l’hôpital ». Il a été réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 957 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 9 au 10 octobre 2008.

Il est intéressant de noter qu’en cas d’ennuis de santé, 59 % des sondés font plus confiance à l’hôpital public pour les prendre en charge. Avec 38 %, les cliniques privées sont distancées au moment où les différentes réformes tendent à vouloir faire fonctionner les centres hospitaliers publics sur le modèle des établissements privés.
42 % des personnes interrogées pensent quant à elles que la qualité des soins, dans les hôpitaux publics, n’a pas évolué ces cinq dernières années. Plus d’un quart des Français pensent même qu’elle s’est dégradée. Cela veut-il dire que nos compatriotes ont l’impression que les hôpitaux de l’Hexagone sont figés dans un immobilisme qui les rassure ?

Les Suisses sont favorables au dossier médical électronique

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Dossier protégerC’est dans un article de la télévision suisse romande, intitulé « E-dossier du patient: les Suisses favorables« , que l’on apprend que la majorité des Suisses sont favorables au dossier médical électronique pour le patient. Ce billet repose sur la présentation des résultats d’un projet du Centre d’évaluation des choix technologiques TA-SWISS qui porte le nom de « publifocus eHealth et le dossier électronique du patient ».

Le Conseil fédéral a approuvé en janvier 2007 une « stratégie nationale eHealth ». Elle prévoit l’introduction d’ici 2015 du dossier électronique du patient et c’est la nouvelle carte à puce, dite carte d’assuré, qui pourrait permettre d’archiver les données médicales des volontaires. Pas question d’imposer quoi que ce soit ! Les patients, comme les professionnels de santé, ne devraient pas être obligés à utiliser le système. Pour ce qui est du contenu du dossier électronique et des autorisations données par le patient pour les consulter, c’est la liberté qui prévaut là aussi. L’échantillon de la population, choisi pour être représentatif de la population des trois régions linguistiques suisses, craint que les informations ne puissent être utilisées par l’assurance-maladie ou leur assureur privé. Il n’y a pas d’erreur : par l’assurance-maladie, si l’on en croit l’extrait sonore du journal de 12 h 30 du 27 août 2008 ! Le modèle suisse est bien loin du modèle français 1.

Les Helvètes voient le côté positif du dossier électronique, avant d’en voir les inconvénients. « A leurs yeux, des archives électroniques simplifieraient les modalités lors d’un changement de médecin ou lors d’un déménagement dans un autre canton ou à l’étranger. Elles amélioreraient la communication entre professionnels de la santé et offriraient davantage de transparence aux différents services liés à un traitement médical. Elles permettraient en outre aux patients d’avoir accès tout au long de leur vie à leur passé médical ».


1 – Lire l’article « Le secret médical n’est plus…« 

 

Un bébé à crédit

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FivL’idée vient d’être lancée au Liban, où une banque propose un prêt de 7 000 $ sur 3 ans aux couples mariés qui doivent avoir recours à la fécondation in vitro (FIV) pour réussir à avoir un bébé. C’est la radio France-Info, dans l’une de ses chroniques, qui révèle cette information. Le sujet intitulé « Le crédit fertilité au Liban » explique que les couples libanais, en raison de la situation instable du pays ayant des répercussions sur la fertilité de 15 à 18 % des futurs parents, font de plus en plus appel à la procréation assistée pour enfanter. Mais ces techniques sont chères et l’idée est venue à un banquier de proposer à ces clients motivé un prêt pour leur permettre d’investir dans ces soins.

Après le crédit réservé au financement d’interventions de chirurgie esthétique, le secteur bancaire libanais vient de trouver un nouveau filon dans le domaine de la santé. Avec plus de 200 demandes par jour, il s’agit d’un véritable succès pour l’établissement qui vient de lancer cette offre.

Un médecin libanais interviewé craint que les établissements de soins ne profitent de cette possibilité offerte à des couples dans une situation psychologique difficile. Les conditions d’obtention prévoit que seuls les gamètes du couple marié pourront être utilisés, interdisant le recours au don de sperme ou au don d’ovule ou d’embryon et donc à la rémunération d’une tierce personne.

Il convient de rappeler que la France est l’un des rares pays à rembourser le coût des traitements liés à l’infertilité, avec toutefois quelques limitations : la prise en charge par la sécurité sociale permet six inséminations artificielles et quatre tentatives de FIV pour obtention d’une grossesse.

Don Camillo et Peppone d’accord sur l’euthanasie

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Le titre de cet article peut prêter à sourire, il s’agit pourtant d’un sujet grave. C’est une information de Radio Canada, intitulée « L’Italie en ébullition« , qui rappelle les relations étroites entre la religion et la politique en Italie.

croixÀ l’âge de 20 ans, une jeune Italienne du Nord, prénommée Eluana, a été victime d’un accident de la route et a plongé dans un coma dont elle ne s’est pas réveillée depuis plus de seize ans. En état de mort cérébrale, son état est jugé irréversible pour les médecins qui l’ont prise en charge. Ses parents, désespérés, ont à plusieurs reprises fait appel à la justice pour que toutes les mesures de vie artificielle soient stoppées afin de laisser partir leur fille. Ils ont fini à obtenir gain de cause, après plusieurs péripéties et rebondissements judiciaires. La cour d’appel civile de Milan a accédé à la requête des parents et a autorisé que l’on débranche immédiatement le respirateur.

C’était sans compter sur l’Église dans un premier temps et sur les députés italiens dans un second. Ce n’est pas aux juges, selon eux, de décider de la vie ou de la mort d’un fidèle ou d’un électeur. Pour la faction religieuse, c’est à Dieu de choisir le moment où il rappellera cette jeune femme à lui. Pour les politiciens, les conditions de fin de vie sont affaire de législateurs. « La Chambre des députés, après avoir débattu du cas d’Eluana, décide de soulever devant la Cour constitutionnelle une exception d’« inconstitutionnalité » pour con­­­flit de compétence entre instances judiciaire et parlementaire ». Le procureur de Milan a, quant à lui, introduit un pourvoi en cassation en estimant qu’une patiente en état de mort cérébrale avait peut-être toujours une conscience…

Pendant ce temps, les parents d’Eluana souffrent. Peu importe l’avis de la famille, des médecins et des juges, il s’agit maintenant d’une affaire politico-religieuse. Et pour une fois, Don Camillo et Peppone sont d’accord.

Réutiliser le matériel à usage unique

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MatérielLe matériel à usage unique a été imposé comme un standard de la prévention des infections nosocomiales et la responsabilité des établissements est engagée quasi systématiquement dans ce type d’affaires. Pourtant Le Figaro, dans un article intitulé « Peut-on réutiliser le matériel médical à usage unique ? » rappelle qu’Andrea Fischer, l’ancienne ministre de la santé de la République fédérale d’Allemagne, en raison de l’explosion des dépenses de santé liées à ces dispositifs pouvant être très onéreux (plusieurs milliers d’euros), a fait voter, il y a sept ans, des mesures permettant de réutiliser après stérilisation certains matériels à usage unique. Un rapport rendu public, il y a quelques semaines, outre-Rhin montre que cette décision ne faisait pas courir de risques supplémentaires aux patients (6 millions de dispositifs retraités sans une plainte judiciaire). Des études complémentaires sont bien sûr nécessaires et tous les dispositifs à usage unique ne sont pas concernés, mais ce rapport fait réfléchir.rien n’est simple, puisque même des dispositifs qui ne sont pas vendus pour un usage unique ont du mal à résister à la stérilisation.

La psychose liée à une gestion déplorable du VIH et aux inconnues dues au prion serait-elle en train de retomber ? La raison va-t-elle réhabiliter une stérilisation appropriée et bien faite d’un matériel adapté ? Rien n’est moins sûr en raison des intérêts économiques pour les sociétés de matériel médical pour qui le marché de l’usage unique est très rentable.Pour l’instant, en France, la législation est claire : unique n’a qu’une seule interprétation. Réutiliser un matériel à usage unique n’est pas légal.

Interdiction de la vente d’alcool aux mineurs : vers une nouvelle prohibition ?

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Un titre un brin provocateur pour un article de Yahoo France actualités expliquant que Roselyne Bachelot, ministre de la santé, a indiqué au Journal du dimanche (JDD) que le gouvernement souhaitait interdire totalement la vente d’alcool aux mineurs en 2009.
Avant l’âge de 16 ans, il faut être accompagné pour avoir le droit d’entrer dans un débit de boissons servant de l’alcool. Jusqu’à maintenant les articles L 3342-1 à L 3342-3 règlementent la vente d’alcool aux mineurs et rien n’est vraiment simple puisqu’en fonction de la catégorie de la boisson, la vente est possible aux mineurs âgés de 16 à 18 ans.

 Boissons consommées sur place
Âge License I : boissons de 1re catégorie License II : boissons de 2e catégorie License III : boissons de 3e catégorie License IV : boissons de 4e catégorie
de 16 à 18 ans autorisées autorisées,
mais vente à crédit interdite
interdites interdites
plus de 18 ans autorisées autorisées,
mais vente à crédit interdite
autorisées,
mais vente à crédit interdite

autorisées,
mais vente à crédit interdite

En plus de l’interdiction totale de la vente d’alcool aux mineurs dans les bars, discothèques, épiceries, supermarchés et vente à emporter, le projet prévoit que ne seront plus autorisés les open-bars. La consommation d’alcool sera interdite sur la voie publique aux abords des établissements scolaires et que la vente d’alcool sera interdite dans les stations-service, comme c’est déjà le cas de 22h à 6h du matin. Ces propositions font partie du plan « Santé jeunes » et seront incluses dans la loi « Santé, patients, territoire » en 2009.

Restera encore à faire appliquer la loi…